«…Sous d’autres cieux comme au Togo, une peur bleue devrait s’emparer de la petite minorité qui a fait main basse sur les richesses et ressources du pays. Que vont-ils faire des coffres-forts, des valises et sacs pleins à craquer des billets parfois en coupures étrangères? Ils ne peuvent pas les dépenser, parce que chaque jour, ils (r)amassent un peu plus. C’est ce qu’on appelle être saoulé d’argent.» (Quotidien „Liberté“ du 06 septembre 2023).
L’épidémie des coups d’Etat qui sévit en Afrique de l’Ouest avec son lot de passions et de conjectures, s’est répandue depuis ce matin du 30 août 2023 en Afrique centrale, avec les militaires qui ont pris d’assaut Gabon 24 télévision, la chaine nationale, pour annoncer le renversement du régime dynastique d’Ali Bongo Ondimba et la dissolution de toutes les institutions. Pour justifier leur pronunciamiento, les militaires évoquent, entre autres, la mal gouvernance, la corruption, les détournements et surtout les élections truquées. Quelques heures avant, à 4 h du matin, pendant que le peuple gabonais dormait encore, le président de la commission électorale au Gabon s’est invité à la télévision nationale pour proclamer vainqueur, Ali Bongo Ondimba, président du PDG, vainqueur à 64,27% contre le principal challenger Albert ONDO-OSSA, crédité de 30,77%, alors que selon plusieurs sources, il serait en réalité le vainqueur de ce scrutin.
Prof Togoata Apedo-Amah qui n'est plus à présenter, se prononce sur le coup d'Etat au Gabon. Pour l'universitaire togolais, le président-déchu Ali Bongo est « entré dans la poubelle d'histoire »
Les réactions se multiplient sur la toile au sujet du coup d'Etat perpétré ce mercredi matin au Gabon. Sur sa page Meta, le député Gerry Taama estime que le président-déchu Ali Bongo l'a bien cherché. Il estime qu'Ali Bongo a lui même donné le bâton aux militaires pour se faire battre. Lecture.
Tôt aujourd'hui, l'armée du Gabon a communiqué la mise en résidence surveillée du président Ali Bongo. Cette situation découle d'un coup d'État intervenant à la suite d'une élection présidentielle contestée par l'opposition.
Les militaires viennent d'annoncer la mise en résidence surveillée du président Ali Bongo suite à l'annonce qu'il a gagné l'élection présidentielle du samedi 26 août dernier.
Le Gabon emboîte le pays au Niger. Ce qui rend les choses plus faciles à ces militaires, c'est que, ceux qui protègent ces dirigeants sont ceux-là mêmes qui font ces coups d'État militaires à qui ils sont censés protéger et donner leur vie pour eux en cas de danger imminent. Y a-t-il encore confiance entre les protégés et les protecteurs? D'où vient cette crise de confiance? C'est la question qui mérite d'être posée. Par analyse, une réponse neutre et objective est simple à donner.
La Chine a appelé mercredi «les parties concernées» au Gabon à «garantir la sécurité» du président Ali Bongo Ondimba, après le coup d'État militaire survenu dans ce pays d'Afrique centrale riche en pétrole.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a révélé dimanche qu'il briguerait un troisième mandat à la tête de l'Etat d'Afrique centrale. Sa candidature a été entérinée lors d'un congrès d'investiture du Parti démocratique gabonais (PDG ce lundi 10 juillet 2023.
Après l’annonce d’Ali Bongo de briguer un troisième mandat à la présidentielle du mois d’août, les Gabonais ont des avis partagés. Le dirigeant, au pouvoir depuis 14 ans, fait face à une opposition désunie. Et pour ses partisans, convaincus par son bilan économique, la victoire est assurée.