Ce jeudi 9 novembre, la présidente de l’Assemblée nationale demande la suspension de la présidentielle, emboitant ainsi le pas à plusieurs organisations de la société.
A moins de sept jours du premier tour de l’élection présidentielle, Christine Razanamahasoa, la patronne de l’Assemblée nationale a, dans une déclaration, demandé que le préccessus électoral en cours dans le pays soit suspendu, de même « que la suspension de la campagne électorale et de toutes les manifestations publiques ».
La présidentielle est prévue le jeudi 16 novembre. La campagne se déroule dans un climat tendu. Un collectif d’opposant exige la tenue d’un dialogue pour s’accorder sur l’essentiel avant d’aller aux urnes.
Le chef de l’Etat sortant et ses soutiens s’y opposent, soupçonnés de verrouiller le scrutin. Une soixantaine d’organisations de la société civile dont le conseil œcuménique des églises chrétiennes et des syndicats appellent à l’arrêt du processus.
Reste à savoir si la demande de Christine Razanamahasoa recevra une suite favorable de la part des actuels tenants du pouvoir dans le pays. C’est donc wait and see.