Niger-Affaire Bazoum à la CEDEAO : le verdict attendu le 30 novembre prochain

La Cour de justice de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu lundi une audience concernant la plainte déposée par des avocats demandant la libération et le rétablissement dans ses fonctions de président, Mohamed Bazoum.

L’audience a eu lieu à Abuja, au Nigeria, où un groupe d’avocats sénégalais et nigériens a dénoncé la “violation des droits humains” du président déchu, de son épouse et de son fils, tous détenus au palais présidentiel depuis le coup d’État survenu le 26 juillet.

Les avocats ont plaidé en faveur de Bazoum par visioconférence depuis Dakar, au Sénégal, alors que deux avocats de l’État du Niger étaient présents dans la salle d’audience.

« Nous nous sommes dotés, dans notre espace communautaire, d’un ensemble d’instruments juridiques qui ne doivent pas rester dans le décorum. Il faut que la Cour prenne une décision pour dire ce qui est dit dans nos textes, que les changements anticonstitutionnels sont illégaux. Il faut que ce soit dit fermement pour mettre fin à toutes les aventures et à toutes les visées putschistes de ceux qui auraient des envies de putsch dans notre sous-région. Donc, c’est une décision courageuse que nous demandons à la Cour et, je le répète, c’est une Cour du Niger. La Côte d’Ivoire, le Bénin, tous, nous sommes soumis à la Cour de la Cédéao », a soutenu l’avocate ivoirienne Florence Loan. Selon les informations, la décision de la Cour est prévue pour le 30 novembre.

Pendant ce temps, à Niamey, le président Mohamed Bazoum reste en détention, pour sa propre sécurité selon la junte militaire au pouvoir, qui l’a récemment accusé de tentative d’évasion, prenant de nouvelles mesures à son encontre.

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