Le mardi 14 novembre, l'armée malienne a officiellement repris le contrôle de Kidal, une ville stratégique du nord du pays, qui était sous le pouvoir des séparatistes touareg depuis une décennie. La réaction du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), du gouvernement et du peuple nigérien ne s'est pas fait attendre, exprimant une immense joie dans un communiqué diffusé ce mercredi.
Après le putsch, la CEDEAO a pris de sévères sanctions contre le Niger, menaçant même d’une intervention militaire pour rétablir le président déchu dans son pouvoir. Le président ivoirien est l’un des fervents défenseurs de l’option radicale.
La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a tenu lundi une audience concernant la plainte déposée par des avocats demandant la libération et le rétablissement dans ses fonctions du président déchu du Niger, Mohamed Bazoum.
Bien qu’il ait été décrété l’interdiction de toute transaction financière vers le Niger, après donc le renversement du régime Mohamed Bazoum, la BCEAO continuerait d’alimenter ledit pays.
Les coups d’Etats militaires successifs de ces trois dernières années dans la zone ouest-africaine ont le mérite de questionner le fondement de la CEDEAO ainsi que ses moyens d’actions. En ce qui concerne le Niger particulièrement, l’institution communautaire semble condamner à aller à la table de discussion avec les auteurs du coup d’Etat ayant emporté le président Mohamed Bazoum.
Le président de la Transition au Niger, Abdourahamane Tiani, est à la recherche de nouveaux soutiens financiers pour son pays. Confronté à un isolement sans précédent, du fait des lourdes sanctions imposées par la CEDEAO depuis août dernier, et de la suspension de l’aide occidentale au développement suite au renversement de l’ancien président, Mohamed Bazoum, et à la récente classification par les Américains de son acte comme étant un coup d’état, le Niger se trouve asphyxié de toutes parts. Il faut chercher des axes de respiration.
Le Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Colonel Sahabi Sani, a reçu un don de 100 millions de Francs CFA de la diaspora nigérienne résidant au Togo le mercredi 11 octobre 2023. La diaspora a fait ce geste pour soutenir le CNSP face à la situation actuelle au Niger.
La consœur Samira Sabou est remise en liberté provisoire. L’information est tombée dans la soirée de ce mercredi 11 octobre à l'issue d'une audition à Niamey.
L'Algérie a pris la décision de suspendre sa médiation au Niger. Cette annonce a été faite par le ministère des Affaires étrangères le lundi 9 octobre. Le pays voisin du Niger a soulevé des préoccupations quant à la volonté réelle des autorités nigériennes.
« Au regard de ce qui précède, le gouvernement de la République du Niger rejette lesdites conclusions tout en réitérant sa volonté de préserver les liens d'amitié et de fraternité avec l'Algérie », a précisé la même source.