Candidat indépendant à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain, Dr Denis Mukwege ambitionne de « réparer » la République démocratique du Congo (RDC).
A 68 ans, « l’homme qui réparer les femmes » victimes de viols part à la conquête du pouvoir. S’il se décide, finalement, à se lancer dans la course électorale, c’est parce que ceux qui dirigent le pays jusqu’aujourd’hui ne font pas grand-chose pour ramener la paix. « Donc, au lieu de continuer à demander aux autres, j’ai décidé de prendre cette décision, qui est difficile, mais nous avons franchi cette étape », confie-t-il à Rfi.
S’il est élu, le célèbre gynécologue promet faire du rétablissement de la paix en RDC une priorité absolue, convaincu qu’ « Il n’y a aucun projet de développement qui peut se faire dans ce pays tant qu’on aura des groupes armés des pays étrangers qui sèment la mort ici à l’est du Congo ».
Bien qu’handicapé dès le départ, – absence de base électorale, manque d’expérience, notamment -, le candidat indépendant sait pouvoir compter sur « la mobilisation » populaire qu’il draine partout où il passe. « Donc, je laisse à ceux qui prétendent qu’on n’a pas de base continuer à croire à ça. Partout où je suis passé, la population est derrière le projet de société que nous avons présenté », répond le médecin.
« (…) les Congolais vont comprendre, que la lutte que nous menons depuis vingt ans pour ramener la paix et la justice en République démocratique du Congo, mérite leur soutien à ce suffrage universel pour se choisir un président qui voit dans la même direction que le peuple congolais », ajoute-t-il pour tenter de rallier à sa cause une grande partie de ses compatriotes.
