Dans un posting consultable sur sa page Facebook, Sena Alipui, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale, souhaite la reprise des travaux du Cadre permanent de concertation (CPC) avant les élections.
Libération des journalistes
Les confrères Loïc Lawson et Innocent Anani Sossou ont recouvré la liberté certes provisoire après quelques jours passés à la prison civile de Lomé, dans l’affaire dite des 400 millions de FCFA.
Leur libération est saluée de toutes parts. « C’est avec beaucoup de joie que j’ai appris ce jour la libération de notre frère Innocent Sossou ainsi que son collègue », écrit Sena Alipui, se réjouissant de ce « que notre appel ait été entendu » tout en félicitant « tous ceux qui sont intervenus dans ce sens ».
« Quand bien même la voie judiciaire est empruntée sur ce dossier, il n’est jamais trop tard pour s’asseoir et régler cette affaire à l’amiable… Autant je suis convaincu que la place des journalistes n’est pas en prison (…) »
Discussions
Dans la même publication, Sena Alipui appelle à un dialogue, notamment au sein du Cadre Permanent de Concertation, une instance composée des membres de l’UNIR, parti au pouvoir, et ceux des partis politiques de l’opposition.
La reprise des travaux au CPC, précise-t-il, seront destinés à « évaluer le processus électoral en cours », la Commission électorale nationale indépendante (CENI) préparant actuellement les prochains scrutins qui auront au plus grand tard avant la fin du premier trimestre 2024.
Le troisième vice-président de l’Assemblée veut qu’ « on règle le questions qui font l’objet de débat dans la presse » par le dialogue.
« Enfin, j’invite nos collègues à nous rejoindre au CPC afin que par le dialogue on explore les voies et moyens pour un retour des acteurs politiques , journalistes et autres qui sont en dehors de nos frontières…et que la magnanimité soit envisagée pour ceux qui à raison ou à tort sont encore détenus pour divers délits », complète le conseil spécial de Dr Gilchrist Olympio, le président national de l’Union des forces de changement (UFC).
Il reste convaincu que le Togo ne peut se bâtir que dans « la concertation et le consensus », pour « en faire l’or de l’humanité comme l’ont rêvé les pères fondateurs de l’Ablodé… »
Il est pressé le gars