Il est des moments dans la vie politique, qu’il convient de saluer, tant ils sont rares. Tant la fusion de la politique avec l’abnégation, tant s’en trouve, par effet d’induction, congédiée dans la fausse maudite de la basse politique, ne fût-ce qu’un laps de temps, la laideur ; la politique de la laideur, la laideur d’esprit, la laideur des petits calculs hautement toxiques et, Ô combien constellés d’intentions sales et de manigances déplorables.
Ainsi apprend-on qu’à l’issue des derniers travaux du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation, « il ressort que les discussions ont abouti, à l’unanimité des participants, à un consensus sur les différents sujets évoqués ».
La reconnaissance en quelque sorte : pure, à laquelle, il me plaît d’honorer les membres du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation, se fait entendre ici même pour se réjouir de ce que, à cette haute idée de l’intérêt général dans son si précieux écrin républicain, ils se sont illustrés à la fois comme de grands missionnaires porteurs d’idéal et si homothétiques à la vision du président de la République, lequel est extrêmement attentif et infiniment sensible aux murmures de l’histoire, qui imposent aux sentiments parallèles, parfois contradictoires, la magnitude de l’unité. Et ce, quoi qu’il eût en coûté aux forces trompeusement attractives des contingences partisanes.
Et lorsque surviennent ces moments où, en effet, l’amplitude politique intellectuelle, qui permet d’aller quérir quelque chose qui apporte un plus dans l’apaisement, et, qu’aucune mauvaise foi ne saurait vouloir résolument envelopper d’une insistante indifférence une victoire commune assez difficile à contester, j’aime d’aller à un sentiment de ravissement qui exerce en moi l’ébranlement d’un indépassable respect, qui me dépêche d’aller saluer ces grands serviteurs dans leur infatigable recherche d’impeccabilité qui les fait se dévouer dans une sorte de hiérarchie des choses où je vois la laideur, celle de l’esprit s’incliner devant le beau, celui de l’engagement pur, lequel ne rend d’hommages qu’à l’intégrité et au désintéressement.
Avec une grâce d’intelligence et de finesse d’écoute, le Grand Citoyen d’État Pacôme ADJOUROUVI aura réussi, avec ses compagnons du devoir, tous éclairés par l’opulente influence d’une conscience politique supérieure, à nous dispenser d’un de ces sentiments capiteux du déshonneur et de la honte. On ne fait rien de grand sans de grands hommes, disait de Gaulle, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu, c’est-à-dire pour l’avoir mérité.
Deux évidences s’imposent : l’une : essaimer partout les graines d’une inamovible stabilité politique pour notre pays, et l’autre : la clairvoyance prédestinée du président Faure d’un tel espace de dialogue, d’échanges d’idées et de concertation, comme c’est aussi le cas exemplaire entre l’État et les partenaires sociaux. La postérité retiendra sans doute comme l’un des beaux moments de la vie politique, traditionnellement assez heurtée, qui trouve là, légitimement, des raisons de continuer d’agir et d’espérer.
Cyr ADOMAYAKPOR
Rien qu’un verbiage creux dont on ignore la visée et le but.
Si ce n’est que pour faire du sur place improductif et du “mazé mazé” inutile.
Certains togolais semblent constituer une race à part entière, en raison de leur amour morbide pour le déni de la réalité, pour l’hypocrisie et pour l’opportunisme.
Simplement dégoûtant ….
Pouah …