La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) tient ce vendredi 16 février dans un grand hôtel de la place une journée de réflexion sur la liberté de réunion, d’association et de manifestation pacifique publique.
Aujourd’hui, il n’existe pratiquement plus de liberté de réunion et d’association pacifique bien que « L’Etat (reconnaissance et garantisse) dans les conditions fixées par la loi, l’exercice des libertés d’association, de réunion et de manifestation pacifique et sans instruments de violence » comme le stipule l’article 30 de la Constitution togolaise.
Cette journée de réflexion sur la liberté de réunion, d’association et de manifestation pacifique publique, souligne Yaovi Sronvie, le président de la CNDH, rappelle que « le droit de réunion pacifique, est un droit fondamental qui permet aux individus de s’exprimer collectivement et de contribuer à modeler la société dans laquelle ils vivent ».
C’est dire qu’ « il est important en lui-même, car il protège la capacité de chacun à exercer son autonomie tout en étant solidaire les uns avec les autres ».
Toutefois, « les acteurs politiques et les organisations de la société civile doivent reconnaître que les données ont changé, comprendre la position du gouvernement et s’adapter au nouveau contexte » marqué par le terrorisme et l’extrémisme. Il est donc important de « faire attention pour ne pas prêter flanc ou tomber dans les jeux des terroristes », insiste M. Sronvie.
En résumé, la Commission nationale des droits de l’homme organise cette journée de réflexion sur la liberté de réunion, d’association et de manifestation pacifique publique pour, assure-t-il, contribuer à une amélioration des conditions de jouissance des libertés de réunion, d’association et de manifestation pacifique dans notre pays ».