RPT-UNIR, Faure, les mots et les maux

Union pour la République (UNIR)  a organisé lundi, 26 février 2024 son 2ème Congrès Statutaire depuis sa création le 14 avril 2012 à Atakpame sur les cendres fumantes du Rassemblement du Peuple Togolais(RPT).

Cette rencontre , en tout début de semaine, a soulevé de poussières tant dans la mobilisation des moyens de l’Etat, la paralysie de l’administration publique que l’école buissonnière imposée à une partie des élèves de la Kozah, obligés qu’ils soient de  venir accueillir le Prince comme au bon vieux temps du Timonier national. Face aux controverses suscitées par cette forte méprise sur fond de violation de la constitution et des fondamentaux de la gestion de la chose publique, la réplique des auteurs de ces graves  manquements défie toute logique.

«  L’ambiance chaleureuse et la ferveur militante que j’ai trouvé depuis la Préfecture jusqu’ici, sont justes exceptionnelles. Et l’accueil que vous me réservez dans cette ambiance, je dois l’avouer me rend un peu nostalgique des ambiances d’un autre grand parti, le RPT» , ce sont les tout premiers mots de Faure Gnassingbé, Président de UNIR qui se réjouit de tout ce bazar organisé à sa gloire. On ne peut cacher le soleil avec la main.  

Contrairement à cette déclaration de M.Gnassingbé :« En créant le parti UNIR, nous étions animés d’une conviction profonde : celle que notre force vient de notre unité, de notre capacité à transcender nos différences pour forger un avenir commun », UNIR n’est en rien différente du RPT comme lui-même le confirme, car les pratiques demeurent les mêmes. Partant de cette posture, ceux qui continuent  de parler du RPT-UNIR n’ont alors que trop raison.

Au lieu de « l’humilité, l’empathie, la discipline, et la solidarité face aux enjeux de développement et question sécuritaire de l’heure», on est plutôt en face d’un parti qui fait corps avec  la gabegie, la concussion, l’insouciance, l’indifférence, l’indiscipline, bref la mauvaise gouvernance.

En définitive, face aux maux qui plombent le développement du Togo, le Commandant à bord n’a que des mots.

Honoré ADONTUI

Source : Lecorrecteur

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