Au cœur de la nuit, une opération militaire a été menée par un groupe d’hommes armés visant des points névralgiques de la République Démocratique du Congo (RDC). Vers 4 heures du matin, ces individus en tenue militaire ont ciblé la résidence du vice-Premier ministre, Vital Kamerhe, dans le quartier diplomatique de la Gombe à Kinshasa. L’assaut a entraîné la mort de deux policiers et d’un assaillant, et des échanges de tirs ont été rapportés.
Peu après cet incident, un autre groupe d’hommes armés s’est infiltré dans le Palais du Peuple, le siège de l’administration présidentielle. Les forces de sécurité ont rapidement réagi, établissant des barrages routiers pour sécuriser la zone et empêcher tout accès non autorisé. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent ces hommes armés sous la coupole du palais, brandissant des drapeaux du Zaïre et proclamant leur désir de changement de régime.
La réponse des autorités ne s’est pas fait attendre. L’armée congolaise a officiellement déclaré avoir déjoué une tentative de coup d’État. Le porte-parole militaire a affirmé que la situation était sous contrôle complet et a encouragé la population à continuer ses activités normalement.
Les implications de cet événement sont significatives, d’autant plus que l’armée a révélé que l’attaque impliquait à la fois des étrangers et des Congolais. Ce groupe, dirigé par Christian Malanga, un homme d’affaires et ancien militaire résidant aux États-Unis, a été rapidement neutralisé. Malanga, connu pour ses positions politiques radicales, a clairement affiché son intention de renverser l’actuel régime.
Les autorités ont également fait une descente chez un allié politique du président, Vital Kamerhe, récemment désigné candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale. Ce raid a malheureusement coûté la vie à l’un de ses gardes.
La situation à Kinshasa reste tendue mais sous contrôle, avec des assurances répétées de la part des forces de sécurité sur leur capacité à gérer la crise. Les détails complets de cet incident et les motivations des assaillants feront l’objet d’enquêtes approfondies, tandis que la RDC navigue dans ce chapitre tumultueux de son histoire politique.
Source: lanouvelletribune.info