Pascal Bodjona n’est pas un inconnu du grand public togolais. L’ancien ministre grand format, tombé en disgrâce à la suite d’une scabreuse affaire d’escroquerie internationale, est revenu sur le devant de la scène politique depuis quelques mois. Récemment nommé conseiller spécial de Faure Gnassingbé, l’homme poursuit à sa mission, celle d’enraciner davantage le régime RPT-UNIR.
Intervenant mercredi sur RFI, Pascal Bodjona a balayé d’un revers de main les accusations de fraudes électorales portées par l’opposition à l’encontre du pouvoir. Selon lui, si l’opposition estime avoir été lésée lors de ces élections législatives, elle n’a qu’à se plaindre devant la Cour Constitutionnelle.
« Lorsqu’une élection est faite et qu’il y a des contestations, les voies de recours sont certainement ouvertes devant la Cour constitutionnelle. Et on y va en apportant les preuves des allégations dont on fait état. Dans tous les cas, moi je pense que les élections ont été faites et tout le monde maintenant peut faire l’analyse des résultats », a indiqué l’ancien ministre.
Pascal Bodjona va plus loin en s’érigeant en donneur de leçon. A l’entendre, l’opposition aurait pu avoir un résultat reluisant lors de ces élections, si et seulement si elle était dans une dynamique d’unité d’action. « Vous savez que les militants de l’opposition, s’ils avaient été dans la dynamique de l’unité d’action, l’opposition aurait eu un nombre conséquent de sièges à l’Assemblée nationale. Cela n’a pas été le cas », a-t-il lancé.