Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au Togo met en garde les établissements privés d’enseignement supérieur qui ne respectent pas les procédures réglementaires. Les institutions concernées ont jusqu’au 19 juillet 2024 pour mettre en conformité les nouvelles filières qu’elles ont créées sans autorisation officielle.
Cette mise en demeure intervient après la découverte que plusieurs établissements ont ouvert des programmes d’études supplémentaires sans obtenir l’accréditation nécessaire.
Le ministre Ihou Watéba a exprimé des inquiétudes concernant la qualité et la fiabilité des formations dispensées dans ces établissements non conformes. « Cette situation préjudiciable aux apprenants pose le problème de fiabilité des formations délivrées dans ces établissements privés », a indiqué le ministre Ihou Watéba, avant de préciser
que « toute demande de régularisation de filières est assujettie au paiement des frais contre une quittance au Trésor public ».
De plus, le ministère a rappelé aux établissements qu’ils doivent obtenir une approbation officielle avant de lancer de nouveaux programmes. « Tout contrevenant à cette règle se verra refuser la régulation à l’avenir ».
Il convient de rappeler qu’en 2023, le Togo a entrepris une initiative visant à uniformiser les cursus de formation universitaire. Ce processus, qui cible principalement les programmes de Licence des établissements privés, vise à valider officiellement tous les programmes académiques offerts.