A Agbélouvé dans la commune de Zio 2, au Sud Togo, un litige foncier tranché par des jugements et une décision de la Cour suprême continuent toujours par être bafoués, ignorés et remis en cause par certaines personnes, qui par leurs actes et interventions, se hissent au-dessus des lois et juridictions compétentes du pays.
Quel mal y-a-t-il à vouloir penser le développement ou bien vouloir mettre en valeur les richesses du terroir ? En tant que partie plaignante et des Togolais de la diaspora, nous ne cachons plus notre exaspération devant cette affaire judiciaire déjà tranchée et que d’autres Togolais méprisent.
Nous dénonçons des appuis tapis dans l’ombre, dont nous taisons une fois de plus les noms, les références et les professions ici. Ces soutiens sur lesquels s’adossent des collectivités fauteurs de troubles continuent par tordre le coup au litige foncier à Agbélouvé dans la commune de Zio 2 et Gamé-Séva Zio 3. Pire, ils se mêlent aux affaires des collectivités Akoto d’Agbélouvé et Atidje-Toko de Gamé-Séva.
Contentieux tranchés et saboteurs
Les Akoto ont gagné tous les procès en matière de litiges fonciers de la première instance jusqu’à la Cour suprême contre d’autres collectivités appelées Agbomlan dont une des dérivées est la collectivité Ayissan représentée et dirigée par Abalo Kodjovi.
Malgré toutes ces décisions judiciaires de notre pays, les collectivités déboutées continuent par semer des troubles et des désordres sur le domaine avec l’appui de certains magistrats et hauts gradés de l’Armée.
Les fauteurs de troubles
Là où le bât blesse est que quand les fauteurs de troubles sont interpelés plus précisément le sieur Abalo Kodjovi et ses frères qui vont à l’encontre des décisions des tribunaux, ils font recours à des officiers supérieurs qui ordonnent la libération pure et simple des personnes arrêtées. Cette manière de faire est devenue une habitude pour le sieur Abalo Kodjovi et ses frères et ses commendataires qui ne respectent plus les décisions judiciaires rendues et existantes.
En plus des « sommités » du pays qui bafouent les décisions judiciaires, il y a aussi certaines autorités civiles dans le corps judiciaire, dont nous voudrons bien taire les noms, et sur qui prennent appui un certain feu Tani Yovo et son fils Tani Kossi pour semer des troubles et faire de double vente dans le domaine de la collectivité Atidje & Toko représentée par feu Akakpo Komlan, Bakpo Komlan et autres à Gamé-Séva.
Pour preuve, le 06 Mars 2024 Tani Kossi accompagné de certains usurpateurs de titres sont partis implanter des plaques sur le domaine qui ne lui appartient pas nonobstant un arrêt de la Cour d’appel de Lomé du 26 Avril 2023 (No 302/23) qui déboute complétement la collectivité Temenekou dont il se réclame sur le terrain.
Quid du sort des fauteurs de troubles
Après avoir appris en dernières minutes le lundi 03 juin 2024 que le sieur Tani Kossi a été interpellé dans le cadre de cette affaire, il nous revient de nous interroger sur la suite qui lui sera réservé. Va-t-il encore pistonner ces appuis pour être libéré et continuer à narguer et défier les décisions judiciaires ? Après l’interpellation, nous apprenons de source proche du dossier à Tsévié que le sieur Tani Kossi sera présenté au premier substitut du procureur du tribunal de Tsévié, celui qui a déjà eu à auditionner cette affaire. Que va t’il décider ? On attend de voir et de savoir.
Indignations
Dans quel pays sommes-nous où les décisions de justice sont bafouées et piétinées avec l’appui et l’onction de certaines autorités ? Comme déjà évoqué, nous nous abstenons à citer ici les noms y compris ceux de certains officiers de sorte à permettre aux autorités à se saisir de l’affaire.
Ayant foi en la justice, nous la prions de faire respecter son autorité et de veiller a l’application de ces décisions. Que la justice soit au-dessus de tous de sorte à éviter des cas d’école qui ne grandiront pas le Togo dans le concert des nations. Les violations de décisions et des interventions intempestives rapportées ici constituent des entraves qui ne permettent pas la résolution honnête, juste et crédible des litiges fonciers au Togo.
Appel à l’autorité
Dans l’espoir que cette affaire connaisse un dénouement heureux pour une résolution permanente des litiges fonciers au Togo, il est primordial que la justice prime sur toute autre considération.
Loin de nous l’idée de vouloir être un pédagogue mieux un maitre pour autrui, il serait salutaire que soldats, autorités civiles et citoyens, nous puisons nous occuper en ce qui nous concerne de la mission qui nous incombe pour le bien-être et le devenir harmonieux du Togo que nous avons en partage.
Après une première sortie pour prendre l’opinion a témoin du développement de cette, Djaga Naka, un Togolais de la diaspora, avait lancé au nom de ses compatriotes expatriés un appel au premier magistrat en ces termes « Au regard de ces injustices que nous subissions à Agbélouvé et qui freinent des projets de développements que nous élaborons dans la diaspora aux Etats-Unis d’Amérique, nous demandons que nos biens immobiliers honnêtement acquis et dont la justice a connaissance nous reviennent de droit et que nos frères militaires officiers, dont nous avons de l’estime, entendent raison ».
Djaga Naka,
Diaspora togolaise