Vendredi dernier, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a tenu une réunion avec l’UNICEF, officiellement pour discuter des « besoins des enfants ». Seulement, cette rencontre intervient dans un contexte où les questions de sécurité des mineurs semblent avoir été négligées par les autorités compétentes.
En effet, il y a quatre ans, en août 2020, l’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) avait interpellé le gouvernement et l’UNICEF au sujet de « crimes rituels perpétrés sur trois enfants dans la localité de Blitta ».
Selon l’ASVITTO, les auteurs de ces crimes auraient pu être facilement identifiés grâce aux indices laissés sur les lieux. Mais aucune action concrète n’a été prise par les autorités gouvernementales ni par le bureau-pays de l’UNICEF pour faire la lumière sur cette tragédie.
Plus récemment, le 2 août 2024, l’ASVITTO a de nouveau interpellé les autorités en saisissant les Ministres de la Sécurité et de la Justice au sujet d’un réseau de trafiquants d’enfants. L’association a fourni des éléments de preuves tangibles pour appuyer ses accusations, mais à ce jour, aucune suite n’a été donnée à cette affaire.
Tout en interpellant à nouveau le gouvernement et l’UNICEF, l’ASVITTO précise que les victimes et leurs familles continuent d’attendre des réponses et des actions concrètes pour que justice soit rendue.