Lomé, la capitale togolaise, fait face à une situation préoccupante à la tombée de la nuit. L’obscurité croissante dans de nombreuses artères de la ville met en lumière des problèmes graves affectant la sécurité, le commerce local et la qualité de vie des résidents, en raison d’un manque d’éclairage public.
De nombreuses voies, telles que la nationale N°1, celle reliant la douane d’Adidogomé à Ségbé ou encore Zanguéra, ainsi que les boulevards de l’Oti et de Lapaix, sont particulièrement touchées. La visibilité réduite dans ces espaces publics accroît les risques d’accidents de la route et de chutes, tout en favorisant les comportements criminels, tels que les vols et les agressions.
Les commerçants de Lomé, en particulier ceux dépendants de l’afflux nocturne de clients, subissent déjà les effets néfastes de cet éclairage insuffisant. Les rues mal éclairées dissuadent les clients potentiels, entraînant une diminution de l’activité commerciale. Cette situation pourrait avoir des répercussions importantes sur l’économie locale, menaçant les emplois et les revenus de nombreux commerces.
Pour les résidents, le manque d’éclairage engendre un sentiment de vulnérabilité. Les zones mal éclairées deviennent des points de préoccupation pour la sécurité personnelle, impactant ainsi le confort et la qualité de vie. L’obscurité ambiante crée un environnement moins accueillant, augmentant la perception d’insécurité parmi les citoyens.
Les contribuables, qui financent l’éclairage public, ressentent une frustration croissante face à ce service déficient. La perception d’un manque de transparence et d’efficacité des autorités responsables aggrave le sentiment d’injustice.
Face à ces défis, il est impératif que les autorités locales trouvent rapidement des solutions pour améliorer l’éclairage public à Lomé. Un éclairage adéquat est essentiel non seulement pour la sécurité routière et publique, mais aussi pour soutenir le commerce local et maintenir une qualité de vie acceptable pour les résidents.