La Commission électorale du Ghana a officiellement validé treize candidatures pour l’élection présidentielle prévue le 7 décembre prochain, selon une annonce faite ce vendredi. Les électeurs seront appelés à désigner le successeur de l’actuel président, Nana Akufo-Addo, qui termine son second et dernier mandat conformément à la Constitution.
Parmi les candidats retenus figurent deux principaux favoris : le vice-président Mahamudu Bawumia, représentant du Nouveau Parti Patriotique (NPP) au pouvoir, et John Dramani Mahama, ancien président et chef de file du Congrès National Démocratique (NDC). Mahama, battu en 2016 par Akufo-Addo, se présente pour tenter de briguer un second mandat à la tête de l’État. Akufo-Addo, qui a atteint la limite de mandats prévue par la loi, passe officiellement le relais à son vice-président, Bawumia.
La Commission électorale a validé neuf candidatures issues de partis politiques et quatre indépendants. Cette validation intervient après un « examen rigoureux des formulaires de candidature pour s’assurer de leur conformité avec les exigences légales », a précisé l’institution.
Parmi les candidats indépendants, on note la présence d’Alan Kyerematen, ancien ministre du Commerce et de l’Industrie, qui a déposé sa candidature après avoir échoué à remporter l’investiture de son parti, le NPP. Un autre indépendant notable est Nana Kwame Bediako, un jeune entrepreneur prônant un programme panafricain tourné vers la jeunesse.
Sur un total de 24 candidatures soumises, 11 ont été disqualifiées par la Commission électorale pour non-conformité aux critères requis.
Le Ghana demeure un exemple de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest. Depuis plusieurs décennies, le pays a toujours respecté la limitation constitutionnelle des mandats présidentiels, un facteur qui contribue à réduire les tensions politiques lors des périodes électorales, malgré quelques allégations sporadiques de fraudes.