Ça va mal pour le Togolais !

Plus rien ne va au Togo. Le Togolais autrefois gai, enthousiaste et accueillant, semble avoir mis ces états d’âme et valeurs sous éteignoir. Depuis quelques années, le ciel des Togolais s’assombrit, marqué par une précarité grandissante qui laisse transparaître des frustrations à tous les niveaux.

Le pays, pourtant porteur d’espoirs et de potentialités, semble embourbé dans des difficultés socio-économiques qui frappent durement les populations. À travers les témoignages et les constats, un tableau inquiétant se dessine, révélant une société au bord de l’explosion.

Au Togo, de nombreux citoyens peinent à joindre les deux bouts. C’est un secret de Polichinelle. Les revenus journaliers de la majorité ne suffisent même pas à atteindre le seuil des 500 francs CFA (pour la nourriture). Pour se déplacer et se rendre surtout au boulot, il est obligé d’inventer des formules mathématiques à travers des calculs qui ne finissent pas. Puisque le coût de la vie ne cesse d’augmenter.

Face à ces difficultés, une grande partie de la population a adopté le système alimentaire “0-0-1”, c’est-à-dire zéro repas matin, zéro à midi et un repas souvent le soir, pour économiser sur les dépenses.

Les mères de familles, autrefois capables de composer des repas équilibrés, n’arrivent qu’à donner ce qu’elles peuvent, parce que le pouvoir d’achat s’effondre au jour le jour. Le panier de la ménagère, autrefois symbole de résilience et d’ingéniosité, est devenu l’illustration parfaite d’une société en crise. Acheter des produits de base, comme le riz ou l’huile, relève désormais du défi.

L’ombre de la 5e République

Pour beaucoup, la 5e République, censée inaugurer une ère de renouveau, semble déjà échoué à répondre aux attentes des citoyens, avant même son effectivité. Des leaders d’opinion, acteurs de la société civile et politiques se liguent contre cette nouvelle manœuvre du régime togolais qui offre le pouvoir à vie au clan Gnassingbé.

Ceci, pendant que la gestion des ressources nationales et les priorités politiques semblent davantage profiter aux intérêts étrangers, au détriment des Togolais. Cet état de fait exacerbe les frustrations et alimente un sentiment d’abandon.

Tous les secteurs, éducation, santé, emploi, et même la sécurité alimentaire sont à l’abandon. Les jeunes, en quête d’avenir, se heurtent à des opportunités limitées. Même les initiatives privées et l’entreprenariat sont découragés dans un pays où seuls ceux qui dirigent s’enrichissent. Les familles peinent à subvenir aux besoins les plus élémentaires.

Une population à bout de nerfs

Devant cette situation, le Togolais devient de plus en plus nerveux. Rien qu’à voir comment certains citoyens se comportent en circulation. A moindre chose, les gens sont prêts à en venir aux mains, signe d’une nervosité devenue la chose la mieux partagée dans le pays.

Les tensions montent rapidement. Une simple altercation en circulation peut dégénérer en bagarre. Le Togolais, autrefois connu pour son hospitalité et sa résilience, se retrouve pris au piège d’un quotidien devenu insupportable.

Quelle issue ?

Alors que le pays continue d’être confronté à ces défis, des questions urgentes se posent : Comment relancer l’économie pour qu’elle profite aux Togolais ? Comment alléger le fardeau quotidien des ménages ? Comment rétablir un climat de paix sociale dans une nation où les signaux sont au rouge ?

Les solutions doivent être immédiates et inclusives. Une réforme des politiques publiques, associée à un soutien accru des initiatives locales et à une gestion transparente des ressources, pourrait redonner espoir à une population qui n’aspire qu’à une vie décente.

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