Ce mardi 7 janvier, John Dramani Mahama prêtera serment pour entamer son second mandat en tant que président du Ghana, dans une cérémonie qui se tiendra au Black Star Square d’Accra. Mahama revient à la tête du pays pour succéder à Nana Akufo-Addo, qui a terminé son deuxième mandat.
Comme c’est la tradition dans ce pays voisin du Togo, les élections présidentielles et parlementaires se tiennent tous les quatre ans, le 7 décembre, et l’inauguration du président élu a lieu le 7 janvier. Ce mardi marquera donc un moment clé dans la politique ghanéenne, avec la prise de fonction de John Mahama, âgé de 66 ans, qui a remporté les élections du mois dernier avec une large majorité.
Ce retour à la présidence intervient dans un contexte de défis multiples pour le Ghana, un pays récemment secoué par une crise économique et une dette souveraine préoccupante. John Mahama, qui avait déjà dirigé le Ghana de 2012 à 2017, se voit confronté à une série de problèmes hérités de son prédécesseur, notamment le chômage élevé, l’inflation galopante et un mécontentement croissant dans la population.
Au programme de ce second mandat, Mahama a promis de redresser l’économie ghanéenne, de résoudre les crises énergétiques qui ont frappé le pays par le passé et de lutter contre la corruption. Le président élu a également souligné la nécessité de renforcer les institutions démocratiques, un modèle de stabilité dans une région de plus en plus marquée par les coups d’État militaires.
Alors que le pays semble en voie de reprise économique, Mahama devra jongler avec la gestion des attentes populaires et les pressions extérieures, notamment le soutien du Fonds monétaire international.
Dans un communiqué lundi, le ministère de l’Information a indiqué que la cérémonie d’investiture verra la présence de trois vice-présidents, quatre ministres et 24 ambassadeurs.