L’Indice de perception de la corruption 2024, publié mardi par Transparency International, révèle que la corruption dans le secteur public reste alarmante à l’échelle mondiale. Sur les 180 pays étudiés, 47 ont enregistré leur pire score depuis 2012, signe d’un recul des efforts de lutte contre ce fléau.
Le Togo se classe 26ᵉ parmi les pays africains les plus corrompus, avec un score de 32 points sur 100, le plaçant au même niveau que le Kenya et l’Angola. À l’échelle mondiale, la moyenne reste stable à 43 points, tandis que l’Afrique subsaharienne affiche le score le plus bas, avec une moyenne de 33.
L’organisation alerte également sur l’impact de la corruption dans la lutte contre le changement climatique. L’absence de transparence et de mécanismes de contrôle favorise le détournement des fonds dédiés à cette cause, tandis que des acteurs privés influencent les politiques publiques à leur avantage.
Le Danemark reste le pays perçu comme le moins corrompu, avec 90 points, suivi de la Finlande (88) et de Singapour (84). À l’opposé, le Soudan du Sud ferme la marche avec 8 points, juste derrière la Somalie (9) et le Venezuela (10).
En Afrique, les 10 pays les plus corrompus incluent le Soudan du Sud, la Somalie, la Libye, l’Érythrée, la Guinée-Équatoriale, le Soudan, le Burundi, la République démocratique du Congo, le Zimbabwe et la Guinée-Bissau.
Corruption en 2024 : le Togo parmi les 30 pays les plus corrompus en Afrique
