Lors du 38e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, Mahamoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Djibouti, a été élu président de la Commission de l’UA pour le mandat 2025-2028. Cette élection, survenue ce samedi, marque une étape dans le leadership de l’organisation panafricaine, avec Youssouf succédant à Moussa Faki Mahamat, ancien Premier ministre du Tchad, qui a complété deux mandats de quatre ans à la tête de l’UA.
La campagne pour ce poste a été particulièrement disputée, avec plusieurs visites diplomatiques marquées ces dernières semaines, notamment au Togo, où les candidats cherchaient à obtenir le soutien de Lomé. Finalement, le diplomate djiboutien a triomphé, devançant ses rivaux : Raila Odinga, ancien Premier ministre du Kenya, et Richard Randriamandrato, ex-ministre des Affaires étrangères de Madagascar.
Dans un débat télévisé en décembre dernier, Mahamoud Ali Youssouf a esquissé les grandes lignes de son programme pour l’Union africaine. Il a mis l’accent sur plusieurs priorités stratégiques : le renforcement du Conseil de paix et de sécurité, la mise en œuvre de la Force africaine en attente, l’obtention d’un financement durable pour l’UA, l’augmentation du commerce intra-africain et la facilitation de la libre circulation des biens et des personnes à travers le continent.
« La place de l’Afrique sur la scène internationale sera au cœur de mes priorités. L’Afrique que nous souhaitons construire est une Afrique de paix, d’intégration et de prospérité. Si j’ai l’honneur de présider la Commission, je m’engagerai pleinement à faire rayonner notre continent sur la scène internationale », a affirmé Youssouf après son élection.
Un nouveau visage pour l’UA : Mahamoud Ali Youssouf succède à Moussa Faki
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