En conférence de presse mercredi, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), a vivement dénoncé la promulgation de la nouvelle constitution au Togo.
Qualifiée de manœuvre autoritaire, cette constitution selon la déclaration liminaire, instaure un régime hybride qui centralise de manière inquiétante les pouvoirs exécutifs et militaires entre les mains du Président du Conseil, une fonction non élue. Les articles 50 et 54 sont particulièrement critiqués pour leur concentration excessive du pouvoir, la militarisation de l’exécutif et l’affaiblissement du rôle du Président de la République ainsi que du contrôle parlementaire.
“Ce texte marque une tentative évidente d’imposer une dictature prolongée sous couvert de réformes institutionnelles”, ont déclaré les responsables du parti orange. Face à cette situation, un appel à la résistance populaire a été lancé, avec un meeting prévu le 23 mars 2025 à Akassime.
“NO PASARÁN”, ont-ils affirmé, soulignant leur détermination à lutter contre cette réforme et à défendre la démocratie au Togo.
Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir politique du pays, alors que la mobilisation se renforce contre ce qui est perçu comme une menace directe pour les libertés et la souveraineté du peuple.