Un puissant tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé le centre de la Birmanie vendredi, provoquant des secousses ressenties jusqu’en Thaïlande et en Chine. Face à l’ampleur du séisme, les autorités birmanes ont décrété l’état d’urgence dans six régions du pays, tandis que la Thaïlande a pris des mesures similaires à Bangkok.
Selon le dernier bilan communiqué ce dimanche par la junte militaire au pouvoir, la catastrophe a fait environ 1 700 morts et 3 400 blessés. Par ailleurs, 300 personnes sont portées disparues. Le bilan ne cesse de s’alourdir : samedi soir, les autorités faisaient état de 1 644 morts, 3 408 blessés et d’au moins 139 disparus. En Thaïlande, dix personnes ont également perdu la vie.
Les opérations de secours se poursuivent sans relâche pour retrouver d’éventuels survivants sous les décombres. « Je ne peux pas accepter cela. Mon ami proche est aussi à l’intérieur », confie, en larmes, Naruemol Thonglek, une habitante de Mondalay, la deuxième ville du pays durement touchée par le séisme.
Face à l’ampleur du drame, la communauté internationale se mobilise. La Russie a envoyé des équipes de sauveteurs en Birmanie en réponse à l’appel à l’aide lancé par les autorités locales. De son côté, l’ONU a débloqué une aide d’urgence de 5 millions de dollars pour les opérations de secours.
« Le terrible tremblement de terre qui a frappé une partie de l’Asie du Sud-Est est une tragédie. Nous adressons nos condoléances aux gouvernements et aux populations touchées. Le système des Nations Unies se mobilise pour aider ceux qui en ont besoin », a déclaré Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies.
Un violent séisme fait plus de 1 700 morts et des milliers de blessés en Birmanie
