La grande manifestation de l’opposition et de la société civile, prévue ce 27 avril 2025 sur la plage de Lomé face à l’ancien Palais des Gouverneurs, n’a pas eu lieu. À quelques heures du rassemblement, les autorités togolaises ont notifié aux organisateurs, par courrier, l’interdiction formelle de l’événement. Une décision qui a suscité la colère et indignation.
Au micro de RFI, le professeur David Dosseh, porte-parole du Front Citoyen Togo Debout, n’a pas mâché ses mots. Il dénonce une injustice criante. « On a le sentiment que, face à l’organisation d’un événement, certains groupes obtiennent toutes les autorisations nécessaires alors que d’autres récoltent surtout des interdictions. Cela a encore été le cas aujourd’hui, avec ce feu vert à l’installation d’apatams juste à côté de l’endroit où nous avions prévu de faire notre manifestation…», a-t-il déploré.
Cette nouvelle interdiction ne fait que confirmer la crise politique qui couve au Togo, aggravée par l’adoption d’une nouvelle constitution controversée, qualifiée de « coup de force constitutionnel » par l’opposition. Les organisateurs promettent de ne pas en rester là.
Ne vous amusez pas avec le peuple… Vous saviez que les gouvernants n’allaient paspas accepter, les manifestations au lieu que vous avez choisi… A quoi cela sert ?