L’ Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO) tire la sonnette d’alarme après les arrestations massives survenues lors des manifestations pacifiques du 6 juin à Lomé.
Selon des sources concordantes relayées par l’association, plusieurs jeunes interpellés, dont Bertin Bandiegou, président de la Synergie des Élèves et Étudiants du Togo, subissent “des bastonnades au niveau de la Brigade Antigangs située à Djidjolé”.
L’ASVITTO dénonce avec fermeté ces actes de torture et s’interroge sur le rôle réel des institutions nationales et internationales présentes au Togo, notamment la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), dotée du mandat de Mécanisme national de prévention (MNP) de la torture, ainsi que le bureau du PNUD Togo.
Dans un message diffusé sur son compte X, l’association appelle ces organismes à « jouer pleinement leur rôle » pour garantir le respect des droits fondamentaux, notamment les libertés de manifestation, de réunion, d’association, d’expression et d’opinion, ainsi que la protection de l’intégrité physique et de la dignité des citoyens togolais.