Dans une proclamation signée le 4 juin 2025, le président américain Donald J. Trump a annoncé la réintroduction de restrictions migratoires strictes visant 19 pays, dont le Togo, dans le but affiché de « protéger les États-Unis contre les menaces étrangères en matière de terrorisme, de sécurité nationale et de sécurité publique ». Cette décision marque un retour aux politiques migratoires controversées de son premier mandat.
« Lors de ma première Administration, j’ai restreint l’entrée de ressortissants étrangers, ce qui a efficacement empêché les menaces à la sécurité nationale d’atteindre nos frontières », a déclaré Donald Trump dans sa proclamation présidentielle.
Dans cette nouvelle proclamation, le Togo figure parmi sept pays soumis à des restrictions partielles, aux côtés du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Turkménistan et du Venezuela. Ces mesures affectent principalement les visas de tourisme, d’études et d’échange (types B-1/B-2, F, M, J), bien que des limitations soient également prévues pour d’autres types de visas non-immigrants.
Le président américain justifie cette décision par des lacunes dans les mécanismes de gestion d’identité et de partage d’informations entre les autorités togolaises et les services américains de sécurité : « Les gouvernements étrangers gèrent l’identité et les documents de voyage de leurs ressortissants. Il est donc de la politique des États-Unis de prendre toutes les mesures nécessaires pour encourager ces gouvernements à améliorer leurs protocoles et à partager régulièrement les informations d’identité et de menace. »
Pour les ressortissants togolais désireux de se rendre aux États-Unis, cette décision pourrait compliquer l’obtention de visas, notamment pour les étudiants, chercheurs, touristes ou professionnels. Bien que les restrictions soient partielles, elles incluent la réduction de validité des visas, des refus systématiques pour certains types, et une surveillance accrue.
Le président Trump laisse néanmoins la porte ouverte à une évolution positive : « Je reste déterminé à engager un dialogue avec les pays prêts à coopérer afin d’améliorer les protocoles de partage d’information et de gestion des identités. »
Notons que exceptions sont prévues pour les résidents permanents légaux, les diplomates, les athlètes participant à des événements sportifs majeurs tels que la Coupe du Monde de la FIFA et les Jeux Olympiques, ainsi que pour certaines catégories de visas, notamment ceux liés au regroupement familial et aux cas d’adoption.
Trump relance les interdictions de voyage : le Togo parmi les pays concernés

On viendra nous dire ici que c’est FAURE aussi qui a demandé à TRUMP de le faire?