L’avocat togolais, Me Jean Yaovi Degli tire la sonnette d’alarme sur l’évolution du paysage politique national. Il déplore que le débat soit désormais dominé par des activistes basés à l’étranger, rendant tout dialogue avec le pouvoir difficile.
« Il n’y a plus d’interlocuteurs locaux », affirme l’ancien ministre, soulignant le vide politique sur le terrain. Cette situation, selon lui, affaiblit les possibilités de médiation et d’apaisement dans un contexte déjà tendu.
Au-delà des clivages idéologiques, Me Jean Yaovi Degli estime que les tensions actuelles sont surtout alimentées par des frustrations sociales : chômage, pauvreté, manque d’accès aux services de base.
Il appelle donc les autorités à recentrer leurs priorités sur les besoins essentiels de la population, condition indispensable.