Rapport sur le développement humain : le Togo occupe la 2ᵉ place de l’UEMOA en 2025

Le Gouvernement togolais et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont procédé ce lundi 22 septembre au lancement du Rapport sur le Développement Humain, édition 2025, intitulé : « Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’intelligence artificielle ».

Cette cérémonie qui fait suite à celle organisée au niveau mondial le 06 mai dernier par le PNUD, a été présidée par Dr Sandra Ablamba JOHNSON, Ministre, Secrétaire Général de la Présidence du Conseil, en présence de Madame Binta SANNEH, Représentante Résidente du PNUD au Togo, des ministres Dodzi Kokoroko des enseignements primaire et secondaire, Jean-Marie Tessier de l’accès universel aux soins, Abdul-Fahd Fofana Fofana, ministre délégué auprès du ministre du Développement à la Base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes et bien d’autres personnalités.

Il ressort de ce rapport que le Togo enregistre un progrès remarquable à l’instar des précédents. En effet, l’indice de développement humain (IDH) du pays s’établit désormais à 0,571 en 2025 contre 0,567 dans le dernier rapport 2023-2024, indiquant ainsi une progression continue de la performance du pays.

Au niveau régional, le Togo occupe le 2ème rang dans l’espace UEMOA après la Côte d’Ivoire et le 4ème rang dans la CEDEAO après le Cap-Vert, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Avec cette belle performance, le Togo vient de passer de la catégorie des pays à « indice de développement humain faible » à la catégorie des pays à « indice de développement humain moyen ».

Ces résultats notables obtenus par notre pays confirment le choix judicieux du Président du Conseil, Faure E. Gnassingbé, d’un développement centré sur l’humain.

Il convient de relever que depuis quelques années, l’Indice de développement humain du Togo est en perpétuelle évolution, preuve des efforts soutenus des investissements du Gouvernement dans les secteurs sociaux plaçant l’humain au cœur des actions de développement. Pour illustration, l’IDH est passé de 0,523 en 2015 à 0,567 en 2023-2024; et à 0,571 dans cette édition 2025.

Madame Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD au Togo a salué les progrès importants réalisés par notre pays en matière de développement humain.

“Ces dernières années, le pays a enregistré des avancées notables notamment dans l’accès à l’éducation, la couverture santé, la digitalisation des services publics ainsi que la mise en œuvre de politique sociale en faveur des populations vulnérables” a-t-elle fait remarquer.

Dans son allocution de lancement du Rapport,  Madame le ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil, Dr Sandra Ablamba Johnson, a rappelé les efforts du Togo en matière de développement humain avec des réalisations et réformes audacieuses.

Pour la ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil, le développement humain va au-delà de la simple croissance économique. Elle intègre des facteurs tels que l’accès à l’éducation, à la santé, à un niveau de vie décent, l’autonomisation financière et la participation active des citoyens à la vie de leur société.

Elle a établi une corrélation entre le développement humain et l’intelligence artificielle, objet du présent rapport.

“L’édition 2025 du rapport sur le développement humain s’est appesanti sur ce nouveau phénomène en examinant de manière approfondie les tensions croissantes entre les avancées technologiques rapides dans le domaine de l’intelligence artificielle et la stagnation relative des progrès en matière de développement humain. Il analyse également les écarts entre les pays à Indice de développement humain élevé et ceux à Indice de développement humain faible” a-t-elle relevé.

Madame le ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil, Dr Sandra Ablamba Johnson, s’est félicitée des bonnes performances du Togo grâce à la vision éclairée du Président du Conseil, celle de placer l’humain au cœur des actions de développement.

“Ces avancées sont enregistrées grâce aux réformes ambitieuses engagées dans le cadre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 sous l’impulsion du Président du Conseil et qui ont permis d’améliorer les indicateurs de santé, d’éducation et le Revenu National Brut par habitant qui est passé de 2748 $ US en 2023-2024 à 2 856 $ US en 2025.

C’est le lieu de rendre un vibrant hommage au Président du Conseil, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, pour sa vision et son leadership dans le pilotage des actions de développement de notre pays en général et pour sa politique de renforcement du capital humain et de transformation numérique en particulier”,  a-t-elle déclaré.

Elle a, au nom du Président du Conseil, exprimé les remerciements du Gouvernement aux partenaires techniques et financiers, aux acteurs du secteur privé et de la société civile et à tous ceux qui œuvrent aux côtés du gouvernement dans ses efforts d’amélioration des conditions de vie des populations surtout vulnérables.

L’édition 2025 du rapport sur le développement humain a mis en relief l’intelligence artificielle, définie comme un logiciel développé pour accomplir des tâches généralement associées à l’intelligence humaine. Elle peut ainsi amplifier les fractures sociales, géographiques et économiques si aucune régulation proactive n’est mise en œuvre.

Le rapport relève les risques d’exclusion des jeunes, des personnes âgées, des femmes et des personnes handicapées surtout dans les pays à Indice de développement humain faible, indiquant que les usages et bénéfices de l’intelligence artificielle sont aujourd’hui distribués de manière inégale.

Le RDH 2025 souligne que l’intelligence artificielle ne saurait être une fin en soi mais doit être conçue, déployée et régulée comme un levier au service de l’expansion des libertés humaines, de l’égalité des chances et de la dignité. En effet, les gains potentiels liés à l’intelligence artificielle sont immenses, mais leur réalisation dépend des choix collectifs et institutionnels.

Enfin, le rapport formule des recommandations centrées sur les choix politiques, sociaux et économiques, entre autres: développer une économie de la complémentarité IA-Humain; aligner l’innovation technologique sur les priorités sociales; investir dans les capacités humaines et l’infrastructure numérique; mettre en place une gouvernance éthique et inclusive de l’IA.

Pour rappel, le développement humain apparu au milieu des années 1980, est défini comme l’élargissement des libertés et des capacités des personnes, permettant aux individus de vivre une vie longue et saine, d’acquérir des connaissances et de jouir d’un niveau de vie décent. Le développement humain va au-delà de la simple croissance économique et met l’accent sur les personnes et leur bien-être en évaluant des aspects comme l’éducation, la santé, l’emploi, et le niveau de vie. L’Indice de Développement Humain (IDH) calculé par le Programme des Nations Unies pour le Développement, mesure ces capacités par trois dimensions : l’espérance de vie, l’accès à l’éducation, et le revenu national brut par habitant.  

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *