Ce phénomène est devenu tristement courant dans la capitale togolaise. Depuis plusieurs années, des individus transportant du carburant frelaté dans des bidons jaunes à dos de motos circulent en toute impunité, au mépris des règles de sécurité et du code de la route.
Hier encore, un incident dramatique s’est produit sur le boulevard de l’Oti. Une moto transportant du carburant frelaté a explosé, provoquant un incendie qui a entièrement consumé l’engin. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée, mais l’événement ravive les inquiétudes de la population face à ce mode de transport extrêmement dangereux.

Ces transporteurs, souvent appelés “convoyeurs de bidons”, roulent à vive allure, parfois à tombeau ouvert, dans les rues de Lomé, mettant en danger non seulement leur propre vie mais aussi celle des autres usagers de la route. Plusieurs accidents leur ont déjà été imputés, certains avec des conséquences tragiques.
Face à la récurrence de ces incidents, il est urgent que les autorités compétentes prennent des mesures fermes pour réguler, voire éradiquer ce phénomène. Il en va de la sécurité publique et de la prévention de drames potentiels liés à l’inflammabilité du produit transporté.
C’est sans problème que les trafiquants de carburants roulent à grande vitesse et brûlent les feux tricolores… Je me demande pourquoi les agents de la police routière les laissent faire.