Contrairement aux informations précédemment diffusées, l’ancienne ministre des Armées, Marguerite Gnakade, interpellée manu militari mercredi matin 17 septembre à son domicile de Tokoin Solidarité à Lomé, n’a pas été ramenée chez elle. Selon le site Lalternative.com, elle reste retenue dans les locaux de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), où elle a été interrogée pendant plusieurs heures.
Le domicile de Mme Gnakade fait l’objet d’une nouvelle perquisition ce jeudi matin, en son absence. La perquisition réalisée lors de son arrestation mercredi a duré plus de deux heures et n’a visiblement rien donné, selon des sources proches de l’affaire. Cette nouvelle opération confirme que la précédente tentative n’a produit aucun résultat tangible.
La situation a suscité de vives réactions au sein de l’opposition. Brigitte Adjamagbo-Johnson, députée et figure de l’opposition togolaise, a dénoncé sur sa page Facebook l’arrestation de Mme Gnakadé, la qualifiant d’« humiliation pour elle et pour tout notre peuple ». Elle a réaffirmé son soutien à Mme Gnakadé ainsi qu’à toutes les victimes de l’injustice, dénonçant « une prison à ciel ouvert » et appelant à la fin de ces arrestations arbitraires.
Le quartier de Tokoin Solidarité reste sous surveillance, tandis que la situation de Mme Gnakade continue de préoccuper l’opinion publique togolaise.