Dans une récente publication, Nathaniel Olympio dénonce le soutien de Paris aux régimes autoritaires africains, après la rencontre entre Emmanuel Macron et Faure Gnassingbé, symbole selon lui d’une « stabilité » préférée à la liberté.
Togo #Cameroun : Embrassades et grands sourires d’un dictateur en France.
Faure Gnassingbé retrouve son protecteur Emmanuel Macron à Paris, pour la conférence sur la paix dans les Grands Lacs.
Le président français joint les actes à la parole. Il applique ce qu’il avait toujours dit, même avant d’être élu à la tête de l’Etat français, comme ici en mai 2017 :
« Je suis très attaché à la stabilité des Etats [africains : NDA], même quand nous sommes face à des dirigeants qui ne défendent pas nos valeurs ou peuvent être critiqués. »
En clair, je soutiens les dictateurs, tant qu’ils arrivent à mater la révolte de leur peuple.
La dictature au Togo se maintient et sévit depuis 20 ans avec Faure Gnassingbé, et avant lui avec le père, Gnassingbé Eyadéma, pendant 38 ans, grâce à ce genre de déclaration et de soutien.
C’est le même principe au Cameroun, avec le vieux président Paul Biya. Le nonagénaire tente dangereusement de boucler un demi-siècle au pouvoir.
Vraiment fascinant !
Nathaniel Olympio

