Togo- Vol présumé de véhicule et soupçons de corruption au Port Autonome de Lomé

Le Port Autonome de Lomé (PAL) se retrouve au cœur d’un nouveau scandale présumé, après la disparition d’un véhicule appartenant à un membre de la diaspora togolaise. Une Nissan Rogue expédiée depuis l’étranger aurait été détournée dans le cadre de la procédure des véhicules en souffrance au parc IRIB, sans que le propriétaire n’en soit informé.

Selon une plainte déposée par le propriétaire auprès de la police, le véhicule aurait été sorti du port dans des conditions jugées irrégulières. Le nom d’un individu, identifié comme Atankpato Komlan Cyriaque, apparaît dans le dossier. Il est soupçonné d’avoir utilisé des complicités présumées au sein de certains services administratifs et de sécurité pour procéder à l’immatriculation du véhicule.

D’après des sources proches de l’affaire, plusieurs services sont cités dans la plainte : la douane, le tribunal de Lomé, le parc automobile IRIB, la sécurité portuaire, ainsi que la SOTOPLA (chargée de l’attribution des plaques d’immatriculation). Les autorités compétentes n’ont pour l’heure ni confirmé ni infirmé ces allégations.

Le véhicule, immatriculé TG 7883 BP, reste introuvable. Le propriétaire, qui affirme avoir alerté les services douaniers, appelle à une implication ferme des autorités afin que les responsables, s’ils sont avérés, soient sanctionnés.

De son côté, le sieur Atankpato, interpellé un temps dans le cadre de l’enquête, serait actuellement introuvable, selon les informations recueillies. La police a été saisie pour élucider cette affaire.

La diaspora togolaise, très préoccupée, dénonce ce qu’elle considère comme des pratiques de corruption et appelle à des réformes en profondeur pour restaurer la confiance dans les services portuaires et protéger les biens envoyés au pays.

« Les services impliqués devraient faire diligence pour retrouver le détenteur actuel du véhicule et ses éventuels complices. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas. J’ai besoin de l’aide des hautes autorités pour que les enquêteurs puissent aller rapidement », déplore le plaignant, qui appelle aussi la diaspora à signaler toute information utile aux forces de l’ordre.

Cette affaire relance le débat sur la sécurisation des opérations d’import-export au Togo, la lutte contre la corruption et la protection des intérêts des citoyens, en particulier ceux de la diaspora qui envoient régulièrement des véhicules et biens à leurs familles.

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