Un drame familial effroyable a secoué le quartier de Sanguéra-Klémé, à Lomé, ce vendredi 3 octobre. Un homme de 42 ans a mortellement frappé sa propre mère lors d’une altercation domestique, utilisant une machette pour lui asséner plusieurs coups à la tête. L’auteur présumé, souffrant de troubles mentaux, a été interpellé dans la foulée par la Brigade de Gendarmerie de Sanguéra.
Selon un communiqué officiel de la Gendarmerie Nationale publié ce samedi, les faits se sont déroulés dans la matinée du 3 octobre, aux environs de 7 heures. La victime, Madame A. Amah, âgée de 62 ans et ménagère résidant à Bè-Kpota, s’était rendue chez son fils pour une visite. Kokouvi Mawuna, conducteur de taxi-moto de 42 ans et domicilié dans une maison en location à Sanguéra, aurait sombré dans une violente dispute avec sa mère. Armé d’une machette, il l’aurait attaquée à la tête, provoquant son décès sur place.
Les premiers éléments de l’enquête, menés par une équipe de gendarmes dépêchée sur les lieux dès le signalement, révèlent un passé lourd pour le suspect. Rapatrié des États-Unis il y a environ un an après avoir purgé une peine de dix ans de prison pour agression physique sur une femme, Kokouvi Mawuna souffrirait de troubles psychiques non traités. Placé en garde à vue à la brigade de Sanguéra, il fait l’objet d’une enquête approfondie pour homicide volontaire.
La Gendarmerie Nationale, dans son communiqué, exprime ses « sincères condoléances » à la famille éplorée et lance un appel solennel à la vigilance citoyenne. « Exhortons les citoyens à signaler sans délai tout comportement suspect ou tout cas manifeste de troubles mentaux dans leur entourage », insiste-t-elle, soulignant que « une vigilance accrue de chacun est essentielle pour prévenir des drames similaires ».
Au-delà de cette affaire, l’institution réaffirme son engagement inébranlable à « assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire ». Elle en appelle à la collaboration active de la population pour briser le silence autour de ces questions sensibles.
L’enquête se poursuit, et la Gendarmerie promet des suites judiciaires rapides. Reste à espérer que ce drame, aussi sordide soit-il, serve de catalyseur pour une meilleure prise en charge des vulnérabilités psychiques au Togo.