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Accord RDC–Rwanda : Faure évoque un climat « propice au développement et à l’investissement »

Le Président du Conseil du Togo, Faure Gnassingbé, a réagi jeudi à la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington, saluant une avancée majeure pour la stabilité de la région des Grands Lacs. Présent en tant que médiateur mandaté par l’Union africaine, il estime que ce nouveau cadre ouvre la voie à un « environnement propice au développement et à l’investissement », malgré les vives critiques dont son rôle fait l’objet au Togo.

Dans sa déclaration, Faure Gnassingbé rappelle que sa participation à Washington s’inscrit dans le mandat régional confié par l’Union africaine, chargé d’accompagner une « solution africaine durable » au conflit dans l’Est de la RDC. Depuis plusieurs mois, Lomé est régulièrement mobilisé dans les efforts diplomatiques visant à rapprocher Kigali et Kinshasa.

« Un environnement propice au développement et à l’investissement »


Le dirigeant togolais estime que la signature de l’accord ouvre la voie à un climat de confiance entre les deux pays, nécessaire selon lui à la relance économique, à la circulation des investissements et à la mise en œuvre de projets de coopération régionale.

L’accord comporte plusieurs volets majeurs : un cessez-le-feu immédiat et un mécanisme de désarmement ; le retour des déplacés, avec des engagements sur la justice contre les auteurs d’exactions ; un cadre d’intégration économique régionale pour renforcer les échanges entre la RDC et le Rwanda ; ainsi que des accords bilatéraux avec les États-Unis portant sur l’exploitation de minerais stratégiques.

Selon Faure Gnassingbé, ces mesures doivent favoriser un climat stable, préalable indispensable à un développement durable de la région.


Cependant, cette implication diplomatique n’est pas unanimement acceptée dans son propre pays.
Une grande partie de l’opinion togolaise, ainsi que plusieurs formations de l’opposition, contestent la légitimité politique de Faure Gnassingbé depuis la réforme constitutionnelle ayant instauré un régime parlementaire. Ces critiques estiment que le désormais chef du gouvernement devrait d’abord résoudre les crises internes persistantes au Togo, marquées par des tensions politiques récurrentes, des manifestations régulières et des revendications sur la gouvernance et l’alternance.

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