Mardi, le Président du Conseil togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a annoncé devant l’Assemblée nationale l’élaboration prochaine de mesures de grâce visant certaines catégories de détenus, dans le cadre de la modernisation du système judiciaire et du renforcement de l’État de droit.
Selon le dirigeant, ces mesures concerneront notamment les détenus purgeant de longues peines, les auteurs de délits mineurs, les personnes âgées, les détenus gravement malades ou en fin de peine. Il a indiqué avoir instruit le ministre de la Justice de lui soumettre des propositions en ce sens.
Faure Gnassingbé a toutefois affirmé que cette démarche « n’a rien d’un laxisme », excluant explicitement les crimes de sang et les atteintes graves à l’intégrité physique ou à la vie, pour lesquels la « rigueur restera la règle ».
Le chef du gouvernement a justifié ces mesures par une « exigence d’humanité » et le respect des engagements internationaux du pays, soulignant que les établissements pénitentiaires doivent garantir « la dignité humaine » et favoriser la réinsertion des personnes libérées.
