Le projet de construction de la cité ministérielle de Lomé, annoncé plus tôt dans l’année dans le cadre des réformes visant à renforcer l’efficacité administrative, entre dans sa phase opérationnelle. Le mercredi 17 décembre, le gouvernement togolais, représenté par le ministre de l’Économie et des Finances, George Essowè Barcola, a signé un accord avec le Groupe PFO (Pierre Fakhoury Opérator) marquant le lancement effectif des travaux.
Implantée au cœur du pôle exécutif de la capitale, la future cité ministérielle prendra la forme d’un ensemble administratif intégré, érigé dans une enceinte unifiée. Le complexe comprendra 18 bâtiments, dont huit tours de hauteurs variables, organisés autour d’un vaste jardin intérieur. Selon les détails du projet, près de 90 000 m² de bureaux y seront aménagés, accompagnés de plus de 900 places de stationnement, afin de répondre aux besoins fonctionnels de l’administration publique et d’améliorer les conditions d’accès et de travail des agents.
Au total, environ 4 500 agents publics sont appelés à occuper ce nouveau cadre administratif, conçu pour allier sécurité, cohérence architecturale et qualité des espaces de vie. Les travaux, dont la durée est estimée à 36 mois à compter de la pose de la première pierre, seront exécutés par la Société de construction de la cité ministérielle (SOCOCIM), une filiale du Groupe PFO, reconnu pour sa longue expérience dans la réalisation de projets d’envergure en Afrique de l’Ouest et centrale.
À l’issue de la cérémonie de signature, au cours de laquelle plusieurs maquettes du futur complexe ont été dévoilées, l’administrateur de la société, Clyde Fakhoury, a salué un projet qu’il considère comme « un symbole de la capacité de l’État togolais, de ses partenaires financiers et du secteur privé à concevoir, structurer et concrétiser ensemble des projets d’envergure, utiles et durables ».
