Après une victoire décisive dans l’État clé du Wisconsin, offrant dix grands électeurs, Donald Trump est officiellement élu président des États-Unis pour un second mandat.
Avec actuellement un total de 277 grands électeurs, soit sept de plus que le seuil nécessaire de 270, le candidat républicain est assuré de retrouver la Maison-Blanche.
Des messages de félicitations affluent des quatre coins du monde. Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a rapidement salué la victoire de M. Trump, exprimant son espoir de renforcer la coopération entre Séoul et Washington dans les années à venir.
Le roi Abdallah II de Jordanie a également adressé ses félicitations au président élu, déclarant sur le réseau social X : “Je me réjouis de travailler à nouveau avec vous pour renforcer le partenariat de longue date entre la Jordanie et les États-Unis, au service de la paix et de la stabilité régionales et mondiales pour tous.”
Cependant, cette réélection suscite des réactions contrastées. Le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, a indiqué que le président russe Vladimir Poutine n’avait pas l’intention de féliciter M. Trump pour sa victoire. “Il n’y a aucun projet de félicitations de la part de M. Poutine, rappelons que les États-Unis demeurent un pays hostile, directement ou indirectement impliqué dans un conflit contre notre État”, a affirmé M. Peskov, précisant que Moscou attendra des “actes concrets” avant de juger la politique de Donald Trump.
Cette élection promet de marquer un tournant dans les relations internationales, à un moment où les États-Unis jouent un rôle central dans plusieurs crises diplomatiques.