Mardi, la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) a rencontré la presse. Cette sortie de ce groupement de partis politiques, la 1ère au cours de l’année 2021, a permis aux professionnels de noter le bilan et les perspectives de l’organisation dont Mme Brigitte Adjamagbo est la Coordonnatrice nationale. En termes de bilan selon la Coordonnatrice, ce n’est plus un secret, la Dynamique n’a pas été au bout du compte. Celle-ci a relevé les nombreuses péripéties qui ont entravé la lutte pour l’alternance au cours de l’année 2020. La crise postélectorale est surtout mise en exergue. D’ailleurs la DMK estime qu’elle fait toujours l’objet des coups bas. « La DMK gêne », a lancé Brigitte Adjamagbo. « Nous recevons beaucoup de coups qui nous viennent de tout bord. On veut absolument casser la Dynamique. On va même jusqu’à dire qu’elle n’a pas d’existence juridique alors que nos textes autorisent les partis politiques à travailler en regroupement qui n’a pas besoin de formalités légales de reconnaissance. La preuve, des regroupements ont existé avant la DMK et ont été considérés comme des interlocuteurs du gouvernement », a-t-elle déploré. Cependant, la dynamique reconnait que des personnalités du pays ont eu, à moment donné de la crise postélectorale, à faire des démarches allant dans le sens de l’apaisement des relations entre elle et le pouvoir. Au rang de celles-ci, le nom de l’Archevêque Métropolitain Monseigneur Nicodème Anani Barrigah, a été mentionné. « Nous considérons à la DMK que dans ce combat que nous menons, nous devons discerner l’essentiel de ce qui ne l’ai pas. L’essentiel que vous devez retenir, qui est positif et qui mérite d’être encouragé, c’est qu’à un moment donné, Mgr Barrigah, inspiré par une démarche de bonne volonté, a pris sur lui d’essayer d’aider la DMK et le régime en place à trouver une solution à la grave crise postélectorale que nous traversons. Malheureusement, cette initiative était en cours quand l’assaut a été lancé sur le domicile de M. Gabriel Agbeyome Kodjo. Nous le déplorons. Normalement le régime aurait dû laisser l’initiative de Mgr Barrigah aller à terme. Nous prenons acte de cette démarche de Mgr Barrigah et nous la mentionnons au rang des efforts de la Conférence des Evêques du Togo pour apporter sa contribution à la résolution de la crise » a indiqué Brigitte Adjamagbo. Il convient donc de dire que cette affirmation de la Coordinatrice vient une fois de plus dissiper tout doute sur le prétendu rôle trouble de l’Archevêque entre l’organisation et le pouvoir. La DMK invite les partis politiques et toutes les forces démocratiques à privilégier la volonté du peuple exprimée le 22 février 2020 pour que viennent enfin l’alternance et la démocratie au Togo. |