Le mouvement de libération nationale Freedom Togo – MLN a été victime d’une infiltration par les “services de sécurité togolais”, selon une annonce faite par François Boko, vice-président du mouvement. Fondé le 20 juillet 2024, Freedom Togo – MLN s’est vu compromis dans ses opérations et ses orientations stratégiques par cette intrusion.
Me Boko a révélé que cette infiltration a permis aux agents togolais de prendre le contrôle de certains organes de gouvernance du mouvement, influençant ainsi son agenda et créant des divisions internes. Ces tensions se sont avérées insurmontables, menant à l’annonce du retrait de Boko et de son courant politique de toutes les instances de Freedom Togo – MLN.
“Dans l’impossibilité de préserver l’indépendance et l’intégrité des objectifs de Freedom Togo – MLN, le vice-président et son courant politique ont le regret de vous annoncer leur retrait de toutes les instances de Freedom Togo – MLN à compter de la date de signature du présent communiqué”, a-t-il déclaré.
Cette infiltration soulève des questions sur la sécurité des mouvements politiques en exil et sur les méthodes employées par les gouvernements pour contrer l’opposition à l’étranger.