L’arrestation du Dr Firmin Hounou-Adossi, vendredi dernier, a provoqué une vive réaction dans le milieu médical. Ce lundi 9 juin, jour férié de la Pentecôte, ses collègues du centre de santé (CMS) de Djidjolé ont décidé de se mobiliser pour demander sa libération.
Ils se sont rendus devant le commissariat de Djidjolé pour exprimer leur mécontentement. Plusieurs autres professionnels de santé, ainsi que des étudiants en médecine, se sont joints à eux. Mais pendant la manifestation, quatre étudiants ont été arrêtés, ce qui a aggravé la situation.
Face à la tension, des responsables importants sont arrivés sur les lieux pour calmer les esprits. Parmi eux : le ministre de la Santé Prof Tchin Darre, le président de l’Ordre national des médecins Prof Beketi Katanga, le Prof David Dosseh du CHU Sylvanus Olympio, et le Directeur de la Police.
Grâce à leur intervention, les quatre étudiants arrêtés ont été relâchés. Mais le malaise persiste. D’après les informations de Letabloid.tg, des discussions ont lieu parmi les professionnels de santé pour organiser d’autres actions plus fortes, comme des grèves ou des manifestations à plus grande échelle.
L’arrestation du Dr Hounou-Adossi semble être devenue un symbole pour de nombreux soignants. Pour eux, c’est une manière de dire que leur travail mérite plus de respect, même en période de crise.
