Deux navires battant pavillon togolais, le Blume et le Orion V, ont été interceptés en janvier au large des îles Canaries avec plus de 9 tonnes de cocaïne à bord.
Le premier navire, exploité par la société grecque Dignatio Corp, avait quitté le Brésil avec une cargaison suspecte de café. Le second a été arraisonné quelques jours plus tard dans des circonstances similaires.
L’affaire met en lumière l’utilisation du pavillon togolais dans les circuits du narcotrafic entre l’Amérique latine et l’Europe. La police togolaise, en collaboration avec la DEA américaine et les autorités espagnoles, a pris part aux investigations, démontrant l’implication active du Togo dans la lutte contre le trafic maritime de stupéfiants.
Trois individus ont été arrêtés en Grèce dans le cadre des investigations. Soupçonnés d’être liés à la société Dignatio Corp, ils contestent toute responsabilité mais devront comparaître devant un procureur grec.
Les autorités togolaises ont annoncé renforcer les contrôles liés à l’attribution du pavillon national, souvent prisé pour son accessibilité. L’enquête internationale se poursuit afin de démanteler l’ensemble du réseau criminel.