Le regroupement des Éperviers du Togo à Lomé a débuté ce dimanche dans un climat studieux et motivé, malgré les premières alertes qui viennent chambouler les plans du sélectionneur Daré Nibombé.
Dès le premier dîner du stage, une dizaine de joueurs, dont Youssouf Morou, Amoudane Ouro-Ayeva et Franck Mawuena, ont pris place autour de la table, prêts à lancer une préparation cruciale pour les rencontres décisives à venir. Lundi, le groupe a investi le stade de Kégué, accueilli par l’arrivée de Yaw Annor, Steven Mensah et Emmanuel Hackman.
Mais derrière la rigueur et les sourires, le staff doit gérer une série de forfaits : David Henen, Mawouna Amevor ou encore Josué Homawoo sont contraints de rester à l’écart, tandis qu’Etienne Amenyido et Kennedy Boateng cèdent leur place à des remplaçants motivés. Ces absences, principalement dans le secteur défensif, posent un défi tactique de taille pour Nibombé, qui doit rapidement réorganiser son groupe.
Pour autant, l’ambiance reste constructive et concentrée. Les joueurs présents exploitent chaque séance pour renforcer la cohésion et peaufiner les automatismes. La solidarité et la créativité deviennent des atouts indispensables face à ces imprévus.
L’objectif reste clair : affronter la Mauritanie le 5 septembre à Nouadhibou avec ambition et détermination, avant de recevoir le Soudan quatre jours plus tard à Lomé. Les Éperviers, quatrièmes de leur groupe, savent qu’il n’y a plus de place pour l’erreur. L’équipe mise sur sa résilience pour transformer les contraintes en opportunités et continuer à rêver de qualification pour la Coupe du Monde 2026.