Dans une lettre ouverte adressée à tous les partis politiques du pays — UNIR, ANC, DMP et autres formations —, des familles de jeunes détenus entre juin et octobre 2025 lancent un appel vibrant à l’unité, à la compassion et à la réconciliation nationale.
« Nos enfants sont emprisonnés pour avoir exprimé une opinion. Nous ne venons pas en adversaires, mais en citoyens meurtris », écrivent-elles. Les signataires implorent la clémence du Président du Conseil des ministres, Faure Gnassingbé, et appellent la classe politique à dépasser les clivages partisans.
« Ce n’est pas le moment d’être UNIR, ANC ou DMP, c’est le moment d’être Togolais ensemble », insistent-elles, exhortant dirigeants et citoyens à s’unir pour une cause commune : la vie, la paix et la dignité.
Les familles annoncent un rassemblement pacifique le 14 novembre devant l’Assemblée nationale, non pas pour protester, mais pour prier et appeler à la réconciliation.
« La douleur d’une mère qui pleure son enfant détenu ne connaît ni parti ni camp », rappelle la lettre, signée au nom de l’Union pour la paix au Togo et dans le monde. Un message fort, empreint d’humanité, qui résonne comme un appel à la conscience nationale.
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