Dans un communiqué, des Organisation de la société civile togolaise saluent la libération des 46 soldats ivoiriens, et interpellent, par la même occasion, Faure Gnassingbé sur le cas des prisonniers politiques togolais. Elles demandent au chef de l'Etat de procéder à la remise en liberté de ces détenus politiques.
S'il est une largesse que la société civile togolaise avait attendu du message de vœux de Faure Gnassingbé à la nation le 30 décembre dernier, c'était à n'en pas douter la remise de peine aux dizaines de détenus politiques dont le nombre dépasse désormais une centaine, si l'on en croit le décompte fait par le Collectif international pour la libération des prisonniers politiques au Togo (CILPPT).
Le Collectif International pour la Libération des Prisonniers Politiques au Togo (CILPPT) vient de rendre publique, la liste des détenus et prisonniers politiques au Togo. Ils sont plus d'une centaine sur la liste, ces personnes détenues arbitrairement, jugés et condamnés dans la controverse, placées abusivement sous contrôle judiciaire, morts en détention.
Ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays du point de vue de la persécution de tous ceux qui pensent autrement que ceux qui prétendent nous diriger, ressemble plutôt à de la panique. L’impression que tout observateur lucide pourrait avoir sur cette façon de montrer ses muscles de façon disproportionnée et désordonnée de la part du pouvoir togolais, est bien sûr le manque d’assurance au sein de l’autorité dirigeante.
Dans un communiqué, la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) monte au créneau et dénonce l’acharnement contre les journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou et l'activiste Fovi Katakou. Elle exige leur libération. Lecture.
La situation des détenus politiques du Togo préoccupe le Mouvement Martin Luther King (MMLK). Dans un communiqué, le mouvement de Pasteur Edoh Komi lance un appel au chef de l’Etat. Il plaide pour la « libération de tous les compatriotes dont leurs actes et opinions politiques les ont conduits dans les prisons du Togo ». Lecture.
Le Conseiller de Agbéyomé Kodjo arrêté le 17 mai dernier reste en détention. Paul Missiagbéto comparaissait vendredi devant le Tribunal de Lomé où une peine de 4 ans de prison a été requise contre lui.