Cette semaine, la Gendarmerie nationale togolaise a confirmé l’interpellation, le 3 octobre 2025, de Grâce Koumayı Bikonibidjaté, mise en cause par les autorités pour la diffusion des contenus audiovisuels incitant à la haine et à des actes dirigés contre des responsables publics.
Alors que l’enquête judiciaire se poursuit, des “allégations” de mauvais traitements lors d’une arrestation survenue en juin 2025 ont refait surface sur les réseaux sociaux. Face à ces affirmations, la Gendarmerie oppose un démenti.
Elle assure que les personnes interpellées à l’époque, dont Grâce Koumayı, avaient été rencontrées par la Commission nationale des droits de l’homme, laquelle aurait jugé leurs conditions de détention conformes aux standards en vigueur. L’institution met en garde contre toute tentative de manipulation susceptible d’alimenter les tensions et rappelle son engagement à respecter les droits fondamentaux.
Les autorités soulignent également qu’en juin, Grâce Koumayı avait été relâchée après un simple rappel à la loi, malgré des activités considérées comme subversives et qui se seraient poursuivies par la suite. Elles affirment enfin que la procédure actuelle suit son cours normal dans le cadre d’un État de droit, sans aucune influence extérieure.
