La crise économique est réelle au Togo. Les rapports des organisations internationales l’attestent. La grande majorité de la population vit avec moins d’un dollar par jour. Le comble, c’est que la situation ne s’améliore pas. Elle devient plutôt inquiétante surtout avec la crise sanitaire actuelle qui secoue le pays.
Actuellement sur les marchés, c’est la vache maigre, la saison d’étiage pour les commerces. Plus rien ne va. « On ne vend plus grand-chose. Regardez vous-même, le marché n’est plus animé comme avant. Il n’y a que des vendeurs dans le marché. Les acheteurs se font rares. Durant toute la journée, c’est à peine vous allez avoir un client. C’est triste », nous confie un vendeur d’habit rencontré vendredi dernier au marché de Hédzranawoé.
Le son de cloche est le même chez presque tous les commerçants. Mais ce qui inquiète le plus dans cette histoire, c’est la hausse des produits des premières nécessités. Que ce soit au grand marché de Lomé ou dans les petites boutiques du quartier, les prix des céréales, des matériaux de construction et autres connaissent une flambée inexpliquée. La situation est telle que l’Association togolaise des consommateurs (ATC) dans un récent communiqué a du interpeller le gouvernement. L’ ATC pointe du doigt le mutisme des pouvoirs publics et en appelle à leur prompte réaction pour redresser les choses.
Voici le communiqué dans son intégralité.
Communique de l’Association Togolaise des Consommateurs (ATC) relatif aux récentes hausses des prix de certains produits de premières nécessités et de consommation au Togo
Depuis quelques temps, les prix des céréales, des produits de première nécessité et matériaux de construction connaissent une flambée dans notre pays. Cette situation critique en cette période de crise sanitaire impacte négativement le panier de la ménagère et rend difficile l’accès aux produits de consommation au regard des difficultés financières de nos concitoyens malgré certaines actions louables du gouvernement en faveur des populations sur le plan social et économique.
Pour l’Association Togolaise des Consommateurs (ATC), le mutisme des pouvoirs publics laisse libre cours à des spéculations de tout genre dans le circuit commercial et de la distribution. Ceci au mépris des citoyens/consommateurs qui en payent les frais.
Devant cette situation embarrassante qu’aucune situation conjoncturelle ou structurelle ne justifie, l’ATC sollicite du gouvernement à travers le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion de la consommation locale une prompte réaction qui puisse rappeler les commerçants et opérateurs économiques véreux de tout ordre au respect des règles de transparence tarifaire à travers l’application effective des mesures relatives à l’affichage des prix conformément à la loi. Cette mesure devrait permettre au marché de s’autoréguler et favoriser une saine concurrence.
L’ ATC préoccupée par ces hausses inexplicables des prix des biens et produits de consommation redoute toute éventuelle révision à la hausse des prix des produits pétroliers dans notre pays qui risquerait d’aggraver la situation. Elle en appelle au bon sens des autorités et des populations.
Elle invite les populations à dénoncer les situations de refus de vente, d’entente et d’abus des opérateurs économiques.
Fait à Lomé, le 27 mai 2021
L’ ATC pour la qualité de la vie
Sanya n´est pas les prix des céréales, sensibiliser plutôt les jeunes a l´agriculture.
Dans les années 70 a 90 je me rappelle bien qu´il avait de quoi a se nourrir.
Même les fonctionnaires ont des champ partout. Les jeunes togolais sont tous artiste… hahahaha voulez vous manger les artistes? ou encore les conducteurs de Z?
La terre ne trompe pas a dit EYADEMA et c´est vrai