Cheffe du parti Libre, candidate malheureuse à la présidentielle en 2013 face à Juan Orlando Hernandez, la femme de gauche Xiomara Castro vient d’être élue présidente de ce petit pays d’Amérique centrale.
L’épouse de l’ancien président Manuel Zelaya est devenue la première femme à gouverner le Honduras, l’un des pays le plus violent au monde. Elle a été élue avec la promesse de lutter contre la corruption. D’autant plus que son concurrent Nasry Asfura est considéré comme très proche des milieux corrompus.
Xiomara Castro, mère de quatre (4) enfants, sera confrontée à d’énormes défis, notamment la violence et la pauvreté. En effet, si elle est pour la légalisation de l’avortement thérapeutique et le mariage homosexuel, la nouvelle présidente devra s’employer, souligne RFI, à « lutter contre l’extrême pauvreté et la violence, deux fléaux endémiques qui poussent tous les ans des milliers d’Honduriens à l’exil », surtout, poursuit cette source, qu’« en tant que candidate, elle avait promis de travailler avec l’administration Biden pour s’attaquer aux causes de la migration dans son pays ».
En plus de cela, Xiomara Castro est attendue sur le plan des « relations diplomatiques avec le Venezuela, des relations mises à mal par son prédécesseur Juan Orlando Hernandez qui avait reconnu l’opposant Juan Guaido comme président légitime. Proche de Nicolas Maduro, Xiomara Castro ne souhaite toutefois pas copier les « modèles socialistes » comme Cuba, Venezuela ou Nicaragua », ajoute Rfi.