La Russie va-t-elle larguer une bombe atomique sur l’Ukraine si Kiev ne capitule pas après le référendum d’ultimatum ?
Dimitri Medvedev (ex-président de la Fédération de Russie de 2008 à 2012 et fidèle soutien de Vladimir Poutine) écrit sur sa chaîne Telegram, hier mardi le 27/09/2022, rapporté par l’agence de presse Interfax ceci :
“Imaginons que la Russie soit obligée d’utiliser l’arme la plus redoutable [nucléaire] contre le régime ukrainien, qui a commis un acte d’agression à grande échelle, dangereux pour l’existence même de notre État (Russie). Je pense que l’OTAN n’interviendra pas directement dans le conflit même dans cette situation”. (…) La fourniture d’armes modernes à l’Ukraine n’est qu’un commerce pour les pays occidentaux, ils ne veulent pas “périr dans une apocalypse nucléaire”, ajoute le président de la Russie de. (…) La sécurité de Washington, Londres, Bruxelles est beaucoup plus importante pour l’Alliance atlantique que le sort de l’Ukraine. »
Après les 4 référendums dans l’est de l’Ukraine, les vraies choses commencent à partir du 4 octobre 2022 lorsque le parlement russe aura validé l’adhésion et que Poutine aura mis sa signature. En ce moment-là, si Kiev ne capitule pas, nous assisterons très probablement à l’explosion d’une bombe atomique dans le ciel européen, si Kiev refuse de comprendre l’ultimatum que représentaient ces 4 référendums.
Entre l’Occident et la Russie, nous somme devant ce qu’on appelle « le dilemme du prisonnier », sur lequel je reviendrai plus en détail dans une leçon prochaine. Mais pour l’instant, retenez que ce « dilemme du prisonnier », a été énoncé en 1950 par Albert W. Tucker à Princeton, aux Etats-Unis.
Il s’agit d’une théorie de jeux où deux joueurs auraient normalement intérêt à coopérer pour gagner ensemble, mais où, comme ils ne se parlent pas, chacun espère que c’est l’autre qui va céder et résultat des courses, chacun des joueurs choisit plutôt de trahir l’autre.
Dans l’histoire des sécessions, on l’a vu en Tchécoslovaquie et en Yougoslavie, ce sont les régions les plus riches qui ont intérêt à changer le statut quo et non les régions les plus pauvres. En Ukraine les « troubles intellectuelles » des européens ont amené les régions pauvres d’Ukraine à donner l’alibi aux régions de l’est les plus riches à faire sécession et à rejoindre la Russie.
Il s’agit d’un vrai délire, car cela n’a aucun fondement logique des régions plus pauvres cherchent à imposer aux régions les plus riches un positionnement géostratégique.
C’est comme si ce sont les Etats du Texas, de la Géorgie ou de l’Arkansas qui imposent à la Californie ou à New York avec qui les Etats-Unis doivent s’allier.
Comme en Tchécoslovaquie et en Yougoslavie, quand des morceaux de pays s’en vont, c’est le pays lui-même qui est terminé.
Si quelqu’un croit que Poutine s’arrêtera aux 4 régions où se sont déroulés le référendum, il se trompe. Il reste encore Odessa et Kharkiv et après cela, il ne restera plus qu’une Ukraine sans accès à la mer, sans villes industrielles et donc, sans visibilité économique.
L’Europe est-elle prête à s’embarquer un pays qui ne sera au final qu’un poids mort pour les prochains 20 ans ?
Le pire dans tout cela, est que tout l’argent que les Etats-Unis donnent à l’Ukraine est du prêt. La question la plus importante à se poser maintenant, est celle de savoir, qui va rembourser tout cet argent qui sert à payer les armes qui n’atteindront aucun objectif ?
Qui va rembourser les dettes colossales d’une Ukraine qui n’existe plus ?
Ce sont les questions à se poser de façon prioritaire.
Au lieu de cela, nos intellectuels occidentaux sont dans la névrose obsessionnelle d’espérer la chute de Poutine et dans la paranoïa intellectuelle de croire qu’un pays en faillite comme l’Ukraine va battre le plus grand exportateur d’arme du monde, la Russie.
« Les idées délirantes se placent à côté des idées obsessionnelles comme des troubles strictement intellectuels » affirme Freud
Lisons ensemble la une de deux médias occidentaux ce mercredi 28 septembre 2022 sur la Russie :
1. Le Figaro :
« Guerre en Ukraine: l’Inde commence à perdre patience et presse la Russie d’en finir » Par Emmanuel Derville
« Est-ce un rappel à l’ordre? Ou un abandon? Le 22 septembre, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, se lance dans une tirade d’une fermeté inédite envers la Russie: «La trajectoire que prend le conflit ukrainien est un sujet de profonde inquiétude pour la communauté internationale. La question nucléaire est une angoisse particulière», déclare-t-il. La veille, Vladimir Poutine n’avait pas exclu le recours à des armes non conventionnelles dans un discours à la nation. «Même dans des situations de conflit, la violation des droits de l’homme ou du droit international ne peut avoir de justification», plaide le diplomate ».
Dans ce « dilemme du prisonnier », l’Occident sait que sa communication avec la Russie ne passe pas. Alors il espère parler à travers l’Inde ou la Chine. Voilà, pourquoi on lira partout ces jours-ci que la « Chine lâche la Russie » ou comme dans ce cas, que c’est « l’Inde qui commence à perdre patience » toujours contre la Russie. Et contre l’Occident ?
Si nous sortons du « dilemme du prisonnier », la bonne question à se poser est plutôt : Est-ce que l’occident a les moyens de contraindre la Chine et la Russie à ne plus acheter le gaz et pétrole russes ?
Est-ce que les Etats-Unis ont les moyens d’obliger la Chine et l’Inde d’arrêter de collaborer avec la Russie ?
Et la réponse serait un gros Non !
Dès lors, tout le reste n’est que de la gesticulation et diversion pour cacher sa propre faiblesse face à la Russie qui toute seule, gagne jour après jour, sur 30 pays supposés les plus puissants du monde.
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Vous venez de lire les 5% de la leçon.
Les restants 95% sont dans la salle de classe climatisée www.pougala.net
Jean-Paul Pougala
Mercredi le 28/09/2022
Est ce que Medvedev a demande a Staline ce que c’ est le “Lend Lease Act”. Sans cela, Hitler aurait reduit la Russie a une portion congrue de la Siberie. Impossible de vaincre l’ Hitler. L’ Ukraine beneficit de ce meme Lend Lease Act. Et puis Ukraine n’ est pas l’ agresseur a ce que je saches. C’ est un precedent dangeureux. Il oublie que la constition Russe parle d’ integrite territoriale pour que le president puisse utiliser l’ arme nucleaire et pour le moment on parle de nucleaire tactique et non strategique. Qui organise un referendum bidon pour rattacher une partie de l’ Ukraine a la Russie et justifier l’ usage du nucleaire tactique?
Deja plus de 200,000 jeunes ont fuit pour ne pas avoir a participer force a la guerre de Poutine. Les Russes peuvent bien vivre avec toutes leur richesse mais un gang veut garder leur privileges quitte a envoyer toute la jeunesse se faire massacrer. Alors qui va reconstruire?