Jacques Agbobly, un modéliste Togolais fait la une des journaux aux États-Unis après avoir révélé que ses œuvres font l’éloge de la culture togolaise. Le jeune homme de 25 ans est le concepteur de la marque de tricots éponyme, Agbobly qui honore les couleurs du pays d’origine du concepteur tout en célébrant la culture noire.
Issue de la première entreprise de Jacques, BlackBoyKnits, la marque Agbobly incarne les multiples piliers de l’identité du créateur, à travers des pièces en maille colorées qui racontent une histoire à chaque point.
En tant que fondateur et directeur créatif d’Agbobly, Jacques veille à ce que les vêtements personnalisés de leur marque rendent hommage au parcours du créateur.
“Les vêtements personnalisés sont quelque chose autour duquel j’ai grandi. Je suis né et j’ai grandi au Togo, en Afrique de l’Ouest, et j’ai grandi en vivant en partie chez ma grand-mère, et elle a loué une partie de sa maison à des couturières…Je me faufilais toujours sous les tables de travail et regardais avec admiration pendant qu’ils créaient des vêtements personnalisés pour les clients.”, révèle Jacques dans une interview avec In The Know de Yahoo.
L’apprentissage de Jacques lui a permis de constater de visu l’impact que peuvent avoir les vêtements personnalisés. “Quand quelque chose est fait pour vous, vous voulez le protéger et vous voulez qu’il dure plus longtemps, alors vous en prenez davantage soin”, ajoute-t-il.
Pour Jacques, la marque Agbobly est destinée à connecter les consommateurs aux artisans qui fabriquent les vêtements. “Je veux vraiment que les gens retournent chez le fabricant…Le tricot, en particulier, est un métier que vous devez passer de nombreuses heures, des jours, des années et des générations à apprendre, et lorsque les gens portent mes vêtements, je veux qu’ils le transmettent aux générations [futures].”
Le modéliste considère ses vêtements non seulement comme une représentation son histoire, mais aussi comme un exemple de la façon dont les artistes, en particulier les artistes noirs, peuvent utiliser leurs créations pour élargir les horizons de ce dont ils sont capables.
“En tant qu’artiste noir vivant et créant en Amérique aujourd’hui, nous avons plus d’une plate-forme pour raconter nos histoires, et ne ressentons pas le besoin de répondre aux attentes de qui que ce soit”, a martelé le Togolais.