Un rappel du Ministère en charge de la Sécurité et de la Protection Civile au Togo, sur son compte Twitter et rapporté par des médias locaux, au sujet des dispositions pénales prévues pour les infractions liées à la commercialisation et à la consommation des drogues, spécialement la Chicha, a provoqué un effet de « mesure grandiose » auprès de la masse populaire. Cependant rien n’est nouveau.
Sur les réseaux sociaux et les plateformes interactives, le sujet est âprement discuté. Au Togo, désormais la commercialisation et la consommation de la « chicha », un mélange de tabac et de mélasse (liquide sirupeux), sont interdites. Et le sujet est remis à jour par un tweet du ministère de la sécurité et de la protection civile qui a rappelé les dispositions du code pénal en la matière.
Malgré que les services du Ministre Yark Damehane aient évoqué toutes les substances psychotropes dans leur publication, l’attention des togolais s’es focalisée sur la chicha. Pour cause, la capitale togolaise, Lomé, regorge actuellement d’innombrables « bars à chicha » dont les promoteurs ne se cachent pas. Les consommateurs de leur côté, sont visibles aux abords des voies publiques en train d’inhaler et d’expirer la fumée de cette drogue.
Pourtant depuis le 25 février 2023, les autorités compétentes avaient produit un communiqué indiquant l’illicéité de cette activité. Mais, visiblement aucune mesure concrète n’a été prise pour mettre fin à la banalisation de la consommation de la chicha sur le territoire national.
Six (06) mois après, il faut espérer que ce rappel du Ministère en charge de la protection civile fasse office d’ultimatum aux promoteurs des « bars à chicha » au Togo.