Le président de l’Assemblée nationale du Ghana, Alban Sumana Kingsford Bagbin, a appelé à un effort concerté des autorités du pays pour formuler une politique nationale visant à adopter une langue locale comme langue officielle de la nation voisine du Togo.
Bagbin a décrit la langue officielle actuelle du Ghana, l’anglais comme la langue d’un autre homme. Pour lui, “aucune société ne se développe avec la langue d’une autre société”.
« C’est l’un des défis au Ghana, et nous devons avoir une bonne langue en tant que pays. Par exemple, les Arabes sont en avance sur nous en termes de développement parce qu’ils ont adopté une langue officielle qui leur est propre et que chaque citoyen comprend », a-t-il soutenu, ajoutant que le Ghana devait s’inspirer de l’Afrique de l’Est et du Sud qui avait adopté le swahili comme langue officielle .
M. Bagbin a déclaré qu’après 30 ans de pratique de la démocratie en tant que pays, il était nécessaire de réévaluer et de redéfinir certains aspects des principes démocratiques du pays pour sa subsistance continue.
Le président de l’Assemblée nationale issue du parti à l’opposition a indiqué qu’il est nécessaire d’impliquer davantage les autorités traditionnelles dans le processus de gouvernance en martelant que « les vrais dirigeants du Ghana et de l’Afrique sont les chefs traditionnels. Ce sont les gens en qui leurs partisans croient vraiment ».
Récemment, le Mali a également renoncé au français comme langue officielle.